J'ai lu avec intérêt le discours d'Amin Maalouf à l'Académie à propos de Claude Lévi-Strauss.
Beau résumé d'une carrière.
Là encore, une mention de l'événement qui vient surprendre l'intellectuel, non pas la guerre de 14 dans son cas mais celle de 39-45. En conséquence, et en contradiction avec les Alain, Husserl ou Bergson 25 ans auparavant, ce ne fut pas en réaction l'engagement qui prévalut pour lui mais au contraire l'abandon de ses implications politiques de gauche antérieures.
De plus, juif, il semblait ne pas avoir pris la mesure de l'antisémitisme d’État qui s'était instauré depuis déjà plusieurs années dans l'Allemagne nazie, peut-être avec cette assurance bien ancrée qu'un tel antisémitisme ne pouvait survenir en France.
PERMI4
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- Numéro spécial, consultable en ligne, du Courrier de l'UNESCO, à l'occasion du centième anniversaire de Claude Lévi-Strauss. Avec une sélection d'articles de Claude Lévi-Strauss parus dans cette revue depuis 1951, des extraits d'études, des documents inédits des photos et croquis réalisés par lui-même dans les 30. "Une émotion, surtout, face au chemin parcouru par un savant hors du commun". Lien
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